Conseils pour « Bien débuter »
Se sentir en confiance
Ce qui freine encore le développement de l’échange de maison dans le monde est indiscutablement le manque de confiance. La plupart de ceux que nous avons interrogés, et qui ne se sont pas encore lancés, expriment une réticence à l’idée de laisser entrer un inconnu chez eux. Cette appréhension est tout à fait compréhensible !
Plusieurs solutions existent cependant pour atténuer cette crainte :
- La première est bien évidemment de discuter longuement avec la personne avant d’effectuer un échange. L’échange de mails, de coups de téléphone le cas échéant, installe une complicité qui fait sortir votre échangeur de son statut d’anonyme. Des anecdotes de vos vies respectives vous font découvrir l’univers de l’autre bien plus sûrement qu’une galerie photos de son appartement. N’hésitez pas par exemple à vous connecter sur des réseaux sociaux, comme Facebook, pour en découvrir plus.
- Les photos des personnes faisant partie de l’échange, justement, sont décisives. Elles permettent de mieux les connaître, de percevoir l’ambiance de leur famille. Il est d’ailleurs probable que la présence d’un blog familial, si tant est qu’il soit vivant, augmente les chances d’être contacté.
- Au-delà de la confiance entre les personnes, il faut bien s’assurer de garanties suffisantes. La plupart des sites font signer un contrat et proposent une charte de l’échange que vous devez approuver. La valeur juridique de ces engagements n’est pas réelle, mais ils permettent d’être sûr, a minima, de la volonté de l’autre d’arriver à un accord.
- Il n’y a aucune honte à mettre sous clés, dans un coffre, un placard, ou une pièce si votre maison est suffisamment vaste, vos objets de valeurs. Vous partirez ainsi tranquille.
- Prévenir vos voisins est aussi une bonne solution, y compris organiser une petite fête de bienvenue si vous en avez l’occasion. C’est à la fois chaleureux et permet à vos voisins de vérifier éventuellement que tout se passe bien.
- Pour finir, dites-vous bien qu’il est tout de même plus rassurant de savoir que quelqu’un sera chez soi pendant vos quinze jours ou trois semaines d’absence, que d’imaginer votre maison vide.
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