Témoignages et expériences
Interview de Dimitry Louvencourt, fondateur de Profvac
Le 9 avril 2009 à 04:38English readers: please use the widget located on the sidebar to translate automatically the content of this website. The english version of Camago is coming soon !

© Profvac
Camago : quelle a été la genèse de Profvac ?
Dimitry Louvencourt : J’ai créé le site en 2002 – 2003. Nous avions souvent des discussions avec ma femme sur la question des vacances. Ma femme enseigne à l’université, aussi les périodes de vacances étaient plus longues pour elle que pour moi. Il fallait s’organiser. Un jour je lui ai dit : “Si c’est aussi compliqué pour les enseignants, pourquoi n’échangeraient-ils pas entre eux pour des périodes longues.” C’est comme ça que m’est venue l’idée d’un site d’échange de maison . J’ai quitté mon travail et me suis lancé dans le projet pendant un an à temps plein.
Camago : combien de personnes travaillent à Profvac ?
D.L: Aujourd’hui que l’activité est bien lancée. J’ai créé une agence de pub Internet (ndlr : Zélios Interactive). Je continue à m’occuper beaucoup du site, seul avec l’aide d’un stagiaire.
Camago : combien d’inscrits revendique Profvac ?
D.L : On a très vite décollé grâce aux réseaux des Lycées français à l’étranger. Aujourd’hui, on a 1200 inscrits. Et je peux dire qu’avec le temps, je connais à peu près tous mes inscrits.
Camago : en quoi votre approche est-elle différente des autres sites d’échange ?
D.L : On s’adresse aux enseignants. Pour s’inscrire il faut dire où on enseigne. Cela veut dire que le niveau de confiance est maximum. Car les gens savent chez nous à qui ils ont affaire. Sur le principe de qui se ressemble s’assemble. Et ils peuvent me demander comment est telle ou telle personne. En général je le sais.
Camago : quels changements allez vous faire dans les semaines à venir ?
D.L : Nous avons une nouvelle version en préparation avec un nouveau design et de nouveaux services qui n’existent sur aucun des autres sites, mais je ne souhaite pas les détailler dès maintenant. Sinon, je n’ai pas vocation à faire du développement à tout prix. L’échange de maison est avant tout un état d’esprit, ce n’est pas un business. Et si certains viennent sur ce secteur par opportunisme, cela va diluer cet esprit.
Camago : que pensez-vous des sites gratuits ?
D.L : Franchement je trouve ça dangereux. J’ai pas mal de personnes qui sont venues vers nous après avoir eu des expériences malheureuses sur des sites gratuits. On ne sait pas à qui on à affaire sur ces sites. Quand on paie on est beaucoup plus enregistré. Car en définitive, il ne faut pas se retrouver à donner ses dates de vacances et le détail du contenu de sa maison à n’importe qui…
Les commentaires récents : 1 réaction
zelie louvencourt, le samedi 20 décembre 2014 à 18:26 #
c’est mon papa